Les premières investigations menées par la DSC révèlent qu’au moins 57 921 opérations ont été effectuées via un seul canal de paiement électronique, totalisant 2,53 milliards FCFA. Selon la police, le préjudice global pourrait atteindre plus de 10 milliards FCFA, illustrant l’ampleur du phénomène. Toujours selon la version des enquêteurs, le réseau reposait sur des recruteurs locaux, chargés de trouver de nouvelles victimes, tandis que les commanditaires étaient basés à l’étranger, dans un pays voisin. Pour dissimuler les flux financiers, ils utilisaient des passerelles numériques ainsi que des mécanismes de blanchiment via la cryptomonnaie.











